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DÉCOUVRIR SON ÊTRE PROFOND (3) L’aide

 

 

aide

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Dans cette entreprise de CONNAISSANCE DE SOI (découverte de nos capacités “profondes”), PERSONNE n’est seul, ni laissé à lui-même: il y a “L’AIDE”. Mais de quelle aide s’agit-il? Ma tâche est facile et consiste à te montrer quelle est cette aide et où on peut la trouver de façon à ce que tu puisses en bénéficier aussi; mais comme les mots n’existent pas, il me faut employer une image pour tenter d’expliquer cela de façon compréhensible.

En fait c’est simple: l’aide est PARTOUT autour de soi mais on ne la voit pas (c’est un peu comme la forêt que l’on ne voit pas car “les arbres la cachent”): ON EST TROP INDIVIDUALISTE POUR LA VOIR. Chacun se croit indépendant de tous les autres et vit de façon individualiste. Cette façon de vivre limite BEAUCOUP nos capacités, et de plus nie la RÉALITÉ. De cette façon il est très difficile de concevoir que quelqu’un (ou quelque chose) veuille nous aider.

Un exemple illustrera cette “aide invisible. Un jeune enfant découvre son monde en jouant; ce faisant, il se met en fâcheuse position et ne peut pas en sortir par ses propres moyens; il pleure donc, et sa mère (qui n’est jamais très loin) accoure et le sort facilement du pétrin. Un bébé ne reste pas un bébé indéfiniment: il grandit, grandit, et un jour il devient adolescent. C’est là que ça devient intéressant.

L’adolescence est un âge particulier, une sorte de TRANSITION entre l’enfance et l’âge adulte (ce n’est plus l’un mais pas encore l’autre). C’est un âge ingrat (mais normal et temporaire) où l’adolescent ne veut plus dépendre de ses parents, mais où il a encore besoin d’eux (logement, nourriture). Quand il sera adulte il reviendra vers ses parents, mais comme ado, il a besoin de prendre ses distances avec eux.

Cette image est intéressante si l’on se souvient que, quel que soit son âge, chacun de nous fait partie d’une humanité dans l’enfance. Une humanité très jeune A BESOIN de croire (en Dieu,  aux forces de la Nature, etc.). Aujourd’hui la très grande majorité des êtres humains fait partie d’une humanité dans l’adolescence. Il est donc NORMAL de ne pas croire, de douter ou d’être sceptique. Mais il faut savoir que c’est temporaire. Quand elle sera adulte, l’humanité reviendra vers Dieu (les forces de la Nature, etc.) comme un égal (et il pourra tout naturellement faire ce qu’il ne peut pas aujourd’hui). Mais pour l’heure elle est encore  dans l’enfance. N’oublions pas qu’elle est de la même nature que son “origine” (que la religion appelle Dieu: “Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance” -Gn 1, 26-27).

C’est l’avenir évolutif de l’être humain. Mais pour l’instant il est encore très jeune et, comme un enfant, il a besoin que ses parents divins l’aident. Et ceux-ci aideront volontiers leur enfant (connais-tu UNE mère qui refuserait d’aider son enfant en difficulté?). Être individualiste nous limite BEAUCOUP car ça nous coupe de tous les autres (et de l’aide précieuse qu’ils peuvent nous apporter). L’individualité, oui, mais l’individualisme, non. Il faut savoir que sorti de l’individualisme, personne n’est seul ni indépendant, mais que nous sommes tous reliés (il y a UNE humanité).

Le “Très Haut” est sûrement très haut (et Allah est akbar au max), mais de dire ça nous rappelle seulement que nous sommes tout petits (des “pauvres pécheurs” face à leur “créateur”); il ne nous reste plus qu’à nous prosterner et à adorer. Sauf que tout cela est faux; “Dieu” est bien notre créateur, selon la bible en tout cas (c.a.d. que ce “Dieu” est  notre origine: nous venons de là, et c’est là que nous retournons); et en grandissant l’humanité deviendra tout naturellement comme son origine. Selon une certaine religion, nous ne sommes que de “pauvres pécheurs” qui expions “le péché de notre ancêtre Adam” dans cette “vallée de larmes” qu’est la Terre; c’est-y pas beau la religion?

Il faut dire que notre conception de ce qu’est “Dieu” n’aide pas. Généralement Dieu pour nous est “quelqu’un” de tout-puissant car “Il” a fait tout ce qui existe de RIEN (wow! chapeau, mec, faut l’faire!). Ce Dieu suprême est TOUT ce qui existe; bien sûr, ce n’est pas faux, mais dit comme cela, nos chances de “Le” comprendre sont de 1% tout au plus (c’est NOTRE créateur tout de même!; on peut le comprendre, oui ou merde? À moins que ce soit un “mystère” comme disent ces messieurs du Vatican, et qu’on soit condamné à l’adorer au lieu de le comprendre).

Le christianisme a UNE définition de Dieu, mais il n’a pas le monopole des définitions de “DIEU” que je sache. En voici donc une autre, potentiellement plus intéressante (et plus féconde) pour nous: c’est l’idée que “Dieu” est RIEN*. “Dieu” n’est pas un horloger qui a fait la superbe horloge qu’est l’univers (de RIEN en plus). C’est un “espace vide” illimitée, où il n’y a rien (pour NOUS puisqu’on ne peut pas le connaître) mais où TOUT est possible, une sorte “d’étendue” de lumière d’un blanc très pur (sans aucune couleur, mais où toutes les couleurs existent en potentiel). EN RÉALITÉ le monde est tout ce qu’on veut qu’il soit.

* Il faut savoir qu’en métaphysique TOUT et RIEN sont très proches (la différence en est une d’interprétation seulement).

La Vie est la Vie, et la Terre est la Terre, et elles existent indépendamment de ce que la science ou la religion en disent. L’important pour nous n’est pas de croire l’une ou l’autre, mais d’être heureux QUELLES QUE SOIENT LES CIRCONSTANCES (et être heureux, ça s’apprend). Les chrétiens sont des êtres humains et les musulmans sont des êtres humains; c’est super chouette car ce que nous voulons vraiment, c’est que les êtres humains soient heureux.

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DÉCOUVRIR SON ÊTRE PROFOND (2) La vie

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Tout le monde connaît le fameux “QUI SUIS-JE?” de la philosophie, et pourtant très peu se connaissent réellement. Celui que chacun désigne par “MOI” n’est le plus souvent qu’une INFIME partie de ce qu’il est réellement: on est INFINIMENT plus que ce qu’on croit qu’on est. En fait, chacun est un inconnu pour lui-même.

Mais comment se connaître? En fait la “méthode” est partout, mais on ne la voit généralement pas (c’est trop simple –ou nous compliquons trop les choses- pour qu’on le remarque): c’est LA VIE –mais la vie bien comprise. La vie, on la prend pour acquis, on croit la connaître, mais en fait on la comprend très peu; ON EST LOIN DE LA COMPRENDRE (l’humanité est encore trop jeune pour cela). La vie est si merveilleuse quand on la connaît vraiment: on va de merveilles en merveilles et de joies en joies (la vie n’est pas un ennemi qu’on doit vaincre pour arriver à être heureux, c’est un formidable auxiliaire aux capacités inouïes). Ce qu’on ne sait pas (et qu’on a avantage à découvrir), c’est que TOUT EST POSSIBLE avec elle (on peut la voir comme un terrain de jeu rempli de possibilités infinies).

Alors “quelle méthode suivre?”, comment PRATIQUEMENT apprendre à connaître/comprendre la vie? Là, chacun doit faire ses propres découvertes, mais il y a une chose qui, si elle est expliquée, permet de mieux la comprendre: cette simple explication se trouve plus loin, et elle est susceptible de changer la façon dont nous envisageons la vie (j’appelle cela “le changement de regard”). 

Dans l’expression “Découvrir son MOI profond” il y a deux mots importants: DÉ-COUVRIR (enlever ce qui couvre) et MOI. Nous n’avons pas à créer ce MOI puisque nous le sommes déjà; il faut seulement enlever “ce qui couvre” et nous empêche de le connaître (et donc d’utiliser ses merveilleuses capacités).

Et qu’est-ce qui recouvre ce moi profond? Tous nos mouvements de “surface”: émotions, sentiments et pensées. Beaucoup ne se doutent pas qu’il y a une profondeur à découvrir; alors émotions, sentiments et pensées ne sont pas “des mouvements de surface” pour eux, c’est leur moi de tous les jours, le seul moi qu’ils connaissent. Comme ils compliquent tout (à cause de notre faculté mentale), ils ont tendance à croire alors que “c’est trop simple pour être vrai”. Alors ils ne croient pas qu’ils peuvent, ou bien ils doutent. Évidemment bien utilisée, une certaine dose d’incrédulité ou de doute est utile pour compenser la superstition religieuse, mais s’il va jusqu’à nous empêcher de nous connaître soi-même, alors le doute est déraisonnable et d’une chose utile, devient un obstacle. Mais les signes sont très prometteurs et montrent que ça change (en fait, c’est en train de changer à une vitesse phénoménale).

Il faut savoir que, bien qu’intéressantes, ces trois facultés (émotions, sentiments et pensées) nous limitent énormément car elles  nous empêchent de voir que nous avons aussi des facultés dignes d’intérêt –même si elles sont encore inconnues; tout notre effort consistera donc à prendre conscience de ces facultés PROFONDES (qui ne sont pas étrangères à nous mais font partie de notre MOI) car elles peuvent beaucoup plus que nos facultés “ordinaires”  (il n’est donc pas question d’abolir ces dernières, car elles sont utiles, mais de leur AJOUTER des facultés inouïes). 

Comment connaissons-nous le monde dans lequel nous sommes plongés?  Les 5 sens sont très utiles pour cela, et à moins d’être aveugle, sourd, etc., ils fonctionnent bien; mais nous ne recevons pas directement les messages des sens car ils transitent par le cerveau (siège du mental) qui les analyse et les interprète, puis nous en fait part. Il est donc EXTRÊMEMENT important que le mental nous renseigne correctement et avec précision, sinon nous avons une idée erronée de notre monde.

Or le mental* n’est pas fiable du tout: il est SUBJECTIF (moins que les émotions, c’est entendu, mais subjectif tout de même), INTERPRÈTE à sa façon limitée les messages des sens, COLORE et DÉFORME la réalité, et son raisonnement face aux choses abstraites (qui ne sont “abstraitesque pour lui) est INCERTAIN ou bien il proclame avec un aplomb déconcertant des stupidités qu’il croit vraies (ce n’est pas la faute de ce pauvre mental, c’est nous qui l’utilisons mal, et la spiritualité, qui a remarqué cela, a développé de nombreuses façons de le forcer au silence).

*  Le mental a une curieuse façon de comprendre:  supposément logique,  mais compliqué (et qui n’explique rien): comme il a une structure binaire, il définit tout naturellement une chose en disant qu’elle n’est pas son contraire (les ténèbres sont l’absence de lumière, la mort est l’absence de vie, etc.). Et puisque il ne sait pas vraiment ce qu’est la vie, il ne faut pas être surpris si on ne connaît pas l’état après la vie. De plus il est très subjectif; le feu par exemple: s’il brûle ma maison, je considère que ce feu est mauvais, et s’il cuit mon repas, je le trouve bon. Mais EN RÉALITÉ le feu n’est ni bon ni mauvais: il brûle, c’est tout. On voit donc que notre faculté mentale est inadéquate pour me dire comment sont les choses (elle ne sait des choses que ce qu’elles sont POUR ELLE). Ce qui en fait un très mauvais instrument de connaissance; si ce que nous voulons c’est connaître  les choses qui nous entourent telle qu’elles sont VRAIMENT, alors le mental n’est pas fiable pour cela.

Est-ce que ça veut dire qu’on ne connaîtra jamais les choses telles qu’elles sont EN RÉALITÉ? Eh bien NON: ça veut tout simplement dire qu’on ne les connaîtra jamais AVEC LE MENTAL (le mental est excellent pour distinguer le bien et le mal, mais pour CONNAÎTRE, il est pitoyable; en fait il n’est pas fait pour connaître).

Il en découle que le mental ne voit des choses que ce qu’elles lui paraissent (leur APPARENCE seulement, et pas leur réalité). Par exemple, nous constatons que les choses changent dans la vie (elles ne sont pas PERMANENTES): il y a une sorte d’alternance qui fait qu’un jour on est heureux, et le lendemain on ne l’est plus.

Pourtant il ne s’est rien passé de significatif et nos dispositions intérieures sont les mêmes. Puisque tout a une cause, qu’est-ce qui a causé cette soudaine “chute de l’état heureux”, alors? Eh bien c’est mal vu car ce cher mental ne nous montre pas les choses telles qu’elles sont. Ce n’est pas DU TOUT une histoire d’alternance (un jour on est heureux et le lendemain on ne l’est plus). NON! C’est beaucoup plus fantastique que cela.

C’EST UNE QUESTION DE VISION. Il n’existe que le pur bonheur: parfois nous le voyons, alors nous sommes heureux; d’autres fois nous ne le voyons plus, alors nous ne sommes plus heureux. Fantastique! Et simple, simple! Il n’y pas d’alternance (le mental SE –et NOUS- trompe), il y a SIMULTANÉITÉ (ou est-ce unité???).

Apprendre cela intellectuellement est facile: il suffit de le lire, et d’acquiescer intérieurement (ce que je dis est vrai POUR MOI car c’est MON expérience, mais TOI seul peut savoir si c’est utile POUR TOI), c’est après que c’est plus compliqué (en fait, c’est très simple, mais nous êtres humains avons une façon de comprendre qui complique tout). Il faut donc apprendre à se connaître, ce qui ne peut se faire que graduellement (c.a.d. que ça prend du temps).

Il faut “changer de regard”, apprendre à voir autrement, c’est ça qui est long. Pour “voir autrement” il faut accepter de changer (ceux qui ne veulent pas changer, qui veulent rester ce qu’ils appellent “eux-mêmes” c.a.d. un individu petit et limité, et qui a des problèmes dans la vie (mais qui ne peut pas les régler), continueront de voir la vie “en surface”: parfois heureux et parfois malheureux, c’est tout). Il faut savoir que dans un monde non-individualiste, ce n’est pas chacun qui règle ses problèmes tout seul dans son coin, mais qu’il les règle avec l’aide de tout le monde (TOUS ENSEMBLE).

Tous ceux qui se sentent limités par l’ancienne manière (= la manière actuelle, qui est obsolète) et veulent changer recevront une aide inestimable, dont je parlerai prochainement.

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DÉCOUVRIR SON ÊTRE PROFOND (1) Théorie

 

MOI profond

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“Découvrir son MOI profond” pourrait être simple et naturel, mais l’Homme complique tout* (même ce qui est simple); de plus il vit d’une façon non naturelle (plus par ignorance** que par mauvaise volonté, il faut bien le dire). Alors, pour lui expliquer de manière facilement compréhensible comment “découvrir son être profond”, il m’a fallu aligner “tout un paquet” de mots, écrire une multitude de phrases, et m’escrimer avec tout un blabla compliqué, de sorte  que je me suis rapidement retrouvé avec un texte très long.

*  COMPLIQUE TOUT.   TOUTE chose a un aspect positif ET un aspect  négatif. La faculté mentale de l’Homme, qui  excelle à DISTINGUER les choses (“ceci est bien et cela est mal”) est inadéquate pour comprendre leur nature. Par exemple, il est impossible de savoir mentalement si Dieu existe car il y a autant d’arguments en faveur que contre son existence, alors que le coeur sait de façon certaine que l’ORIGINE première de toute chose (que la religion appelle Dieu) ne peut qu’exister (une chose sans origine, ça n’existe pas: si nous n’avions pas d’origine, nous n’existerions pas).

** IGNORANCE. Comme l’humanité est très jeune, il est normal qu’elle connaisse très peu; ce qui se corrigera de lui-même à mesure que le temps passera et que sa maturité augmentera.

J’ai donc dû le diviser en 3 parties: le texte d’aujourd’hui est consacré à un minimum de théorie indispensable pour que la méthode soit aisément compréhensible. La 2e partie détaillera  la méthode proprement dite, accessible à tous ceux qui sont prêts à lui consacrer du temps. Pour faire cette découverte fabuleuse, personne n’est seul: la 3e partie parlera de “l’aide” formidable qui veille sur nous sans que nous nous en doutions à toutes les étapes de la découverte.

Le “MOI profond” peut BEAUCOUP plus que notre MOI “ordinaire”, de sorte qu’il est très avantageux pour nous de le découvrir (le mot “profond” sous-entend que d’habitude le MOI ne l’est pas: en quelque sorte c’est un “moi de surface”, qui perçoit très précisément l’APPARENCE des choses, mais ne connaìt rien de leur RÉALITÉ). Mais il n’y a pas deux MOI, “l’ordinaire” et le profond, il n’y en a qu’un. On croit se connaître mais généralement quand on dit MOI, on ne désigne qu’un moi de surface qui ne perçoit pas “LA” réalité mais “SA” réalité. Or ce n’est que “la partie visible de l’iceberg”: “MOI” est infiniment plus que cela. Il y a aussi ce que j’appelle “le vrai moi” et que la spiritualité appelle “le SOI” (qui est “plus moi que moi-même” dit-elle littéralement).

Pour désigner toute cette partie inconnue de “MOI”, on utilise l’expression “MOI profond”. Le terme “profond” est RELATIF (car il est ÉVOLUTIF): notre MOI courant d’aujourd’hui paraitrait éminemment profond à l’Homme de Neanderthal, et ce que nous appelons “moi PROFOND” sera le moi ordinaire de l’être humain de demain. C.a.d. que ça s’inscrit dans un processus normal de croissance, ce qui veut dire qu’accéder à notre MOI profond, c’est exactement comme si nous (aujourd’hui) avions accès à l’état de conscience de “l’Homme de demain” (il y aura bien des Hommes demain, non?; à moins que tu crois le contraire?).

Bien qu’il n’y ait en réalité qu’un seul MOI, celui qu’on est en profondeur et celui qu’on est en surface fonctionnent de façon TRÈS différente (et ont des résultats TRÈS différents). Par exemple, personne n’aime avoir un problème ou une difficulté car c’est désagréable, et on cherche instinctivement à éviter ce qui est désagréable. Mais c’est une perception ERRONÉE (disons plutôt qu’il y a une façon BEAUCOUP plus adéquate et intéressante de voir les choses).

En fait nous sommes très loin de savoir ce qu’est la vie. Nous voulons une vie tronquée ou une vie complète? Eh bien, hypothétiquement, quelqu’un qui n’aurait jamais de problèmes/difficultés aurait une vie tronquée car les problèmes FONT PARTIE de la vie; ça montre que nous nous connaissons très peu.

La plupart du temps nous appelons “MOI” une mince couche de surface seulement. Mais chacun de nous est infiniment plus que ce MOI de surface: il y a aussi le MOI profond (que nous ne connaissons généralement pas).  L’exemple de l’océan nous aidera à comprendre. En surface un océan est perpétuellement animé de plusieurs mouvements (houle, vagues et marées,  et parfois aussi tsunamis ou raz-de-marée), mais il suffit d’aller en profondeur pour découvrir un océan complètement différent de ce que nous croyions: là aucun mouvement de vagues, les tempêtes qui agitent l’eau en surface n’ont pas d’action là, il y règne un tel silence et une incroyable immobilité (c’est véritablement “l’océan éternel), on voit toute une vie que la surface ne nous laissait pas deviner (une variété inouïe de poissons et créatures marines). Tout ça pour dire qu’il est impossible d’avoir une idée juste d’une chose en regardant sa surface seulement.

Pour le MOI c’est la même chose. Le plus souvent nous ne connaissons que la surface, agitée par des émotion, sentiments et pensées. Mais le “MOI” est beaucoup plus que cela, et toutes ces choses qui nous troublent en surface n’existent plus en profondeur. Le temps n’existe pas là (la religion appelle cela “éternité”). Comme nous ne sommes généralement pas conscient de ce MOI “des profondeurs”, nous l’appelons L’INCONSCIENT, mais en lui-même c’est TRÈS conscient.

Et c’est le siège d’un grand pouvoir (en fait le moi “ordinaire”/“de surface” peut si peu que si c’est possible là, il appelle ça un “pouvoir” ou un “miracle”). Comme ce n’est pas un “MOI” personnel ou d’un petit individu humain, mais plutôt le MOI de tout le monde (l’espèce entière), on SAIT tout ce qu’on croyait ne pas savoir, et on PEUT tout ce qu’on croyait ne pas pouvoir (quantité de choses sont faciles pour nos forces profondes, alors même que nous les croyons impossibles); c’est comme si tous les individus plongeaient leurs racines dans ce terreau primordial. IL N’Y A QU’UN MOI, et ça permet à MON individualité, TON individualité, SON individualité d’exister (de la même manière que l’oxygène n’est la propriété de personne, mais ça permet à TOUS –toi, moi, lui- de vivre).

Un exemple personnel illustrera cela très bien. À la fin du mois dernier j’ai eu des ennuis d’ordinateur (plus aucun accès internet), mais je n’avais pas les connaissances techniques pour réparer cela. Pour moi un problème insoluble, ça n’existe pas; pendant une semaine j’ai donc essayé toutes sortes de choses: en vain. Puis un jour je mentionne cela à K (mon épouse, qui a un ordinateur aussi); elle me demande: “As-tu essayé telle chose?”, et elle me donne une brève indication. Grâce à son indication en quelques minutes, pfft: problème” réglé. Ce n’est qu’un exemple parmi des milliers; cette fois-là, c’est mon épouse qui m’a aidé, mais ça arrive tout le temps (même avec des gens que je connais très peu ou qui vivent sur un autre continent).

On croit qu’on est un individu séparé de tous les autres individus par un sac de peau (notre corps), et à moins que l’autre nous dise ce qu’il pense, on ne peut pas savoir (si quelqu’un le peut, alors c’est de la “télépathie” –un POUVOIR). Mais pour notre “moi profond” ce n’est pas un pouvoir du tout, c’est sa façon NORMALE de fonctionner. Alors ce n’est pas du tout que je “contacte télépathiquement” quelqu’un en France, c’est beaucoup plus simple que cela (et je ne fais PAS de télépathie): c’est plus que le petit individu que je suis (ou que je CROIS être) qui est là, c’est tout le monde. 

On oublie toujours que la distance (ou la séparation) n’existe que pour notre moi “ordinaire/de surface”; comme notre moi “profond” plonge ses racines dans un terreau humain qui est commun à tout le monde, c’est comme si tous étaient ensemble. Il n’est pas surprenant de pouvoir réparer l’ordinateur dans ce cas car même si je n’ai pas les connaissances techniques, quelqu’un “d’autre” les a (en fait il n’y a ni “MOI” ni “AUTRE” là: il n’y a que NOUS TOUS).

Le prochain article dira COMMENT avoir accès à ce “MOI profond” et montrera que ça peut être simple et naturel.

 

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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