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Des échafauds très utiles


Ami lecteur je te salue

À en croire la religion l’ego est l’ennemi à abattre. Mais la religion est morale par définition1; c’est-à-dire que pour elle tout est soit bien soit mal et ce qui est bien est PERMIS alors que ce qui est mal est DÉFENDU. Et l’ego est mal, s’il faut l’en croire. Mais ne lui demandez pas pourquoi, elle ne le sait pas elle-même; elle ne sait que nous dire qu’il faut avoir la foi.

L’ego n’est ni bon ni mauvais, et il a joué un rôle très utile (et même essentiel) dans l’élaboration de notre individualité. Mais maintenant que nous avons chacun une personnalité individuelle distincte, il est devenu tout à fait inutile et nous avons tout avantage à nous en débarrasser car il nous empêche de connaître notre vraie nature, qui est mille fois plus intéressante que lui (tout à fait comme des échafauds. Des échafauds, c’est très utile pour ériger un édifice, mais quand il est construit, ils sont devenus inutiles; ça gêne le passage, et de plus ça enlaidit l’édifice; alors on les enlève).

À l’origine, il n’y avait qu’une masse indifférenciée, puis au moyen de l’ego, apparurent des attributs dans cette indifférenciation primordiale (la joie, l’amour, etc.) Et peu à peu, au fur et à mesure de cette différenciation de multiples plans d’existence (et leurs myriades d’êtres) furent formés –avec une conscience moindre du divin primordial à mesure qu’on s’éloigne du centre originel- jusqu’au plan physique (le plus éloigné, où le sens du divin est hypothétique).

Sur le plan physique on est si éloigné du divin qu’on doute de son existence. Il y a même des gens qui ne croient ni en une force divine –éternelle et créatrice- ni en d’autres plans d’existence, et qui vous expliquent tout par le seul plan matériel (d’où leur appellation de matérialistes). Sur le plan physique c’est simple (croit-on): on n'a pas de preuve de l'existence du divin, donc il n’existe pas. Il y a aussi beaucoup de gens qui disent croire en un Dieu créateur, mais ils ne le perçoivent pas, alors ça reste assez «théorique» pour eux (une sorte de croyance souvent influencée par une religion).

En réalité, le divin n’a pas abandonné le plan physique; puisqu’il n’y a que lui, il est nécessairement ici aussi. C’est l’Homme qui s’est débarrassé (psychologiquement) du divin en ne croyant pas à lui, ou en le reléguant «au Ciel». Toute ma vie j’ai entendu des gens dire après un malheur: «Si Dieu existait, Il ne permettrait pas que cela arrive». Mais nous oublions toujours que Dieu, c’est tout ce qui existe (puisqu’il n’y a QUE lui), donc c'est nous aussi.

Mais se pourrait-il qu’Il ne soit absent du monde physique qu’en APPARENCE seulement? Dans plusieurs autres textes j’ai expliqué que notre faculté principale, le mental, est INCAPABLE par nature de voir la RÉALITÉ des êtres et des choses; l’Homme ne voit donc pas le monde tel qu’il est, mais seulement une APPARENCE du monde tel que vu à travers ses lunettes mentales déformantes. Il n’y a que le mental pour s’imaginer qu’il y a des hauts et des bas dans la vie; voir du pour et du contre est une illusion/apparence; si on voit vraiment, TOUT VA DANS LE SENS. Ce que nous appelons «HAUT» est une sorte de leçon, et ce nous appelons «BAS» est une autre sorte de leçon. Nous apprenons de TOUT, c’est formidable!

La crise financière mondiale, par exemple. Pour certaines personnes, c’est une véritable crise et ça les frappe fort, alors que d’autres continuent à dépenser, consomment comme avant, bref, ça ne les touche pas du tout. Mais cette crise est venue nous montrer que nous faisons fausse route. Bien sûr que ça va passer. Le mental A BESOIN que les choses aillent mal pour qu’il puisse trouver la solution. C’est sa façon de progresser (s’il n’y pas de crise, guerre, problèmes, alors le mental cesse de s’efforcer à trouver une solution). Bien sûr on peut considérer que c’est un événement contraire, mais c’est seulement parce qu’on ne SAIT PAS REGARDER (ce n’est qu’une APPARENCE, et pas la RÉALITÉ).

C’est comme la grippe porcine: il y a plusieurs morts à Mexico, alors beaucoup de pays prennent des précautions. Mais cette grippe est simplement venue pour nous faire comprendre qu’il n’y a qu’UNE Terre et que nous y vivons tous (et les frontières géo-politiques sont très accessoires: EN RÉALITÉ il n’y a qu’UNE Terre). Il y a quelques années, la grippe aviaire menaçait: quelques personnes meurent en Asie du Sud-est, et tous les pays du monde prennent des précautions. Il en faudra combien de crises comme ça pour que nous COMPRENIONS que nous sommes tous i.n.t.e.r.d.é.p.e.n.d.a.n.t.s?

Une crise, c’est un état de déséquilibre temporaire qui sert de transition entre deux états (tout comme l’adolescence est un état de crise temporaire entre l’enfance et l’âge adulte). En soi ce n’est ni bien ni mal, et ça mène TOUJOURS à un équilibre supérieur. Alors les mauvaises nouvelles –crises, guerres, etc.- ça fait peut-être vendre des journaux, mais pour nous ce n’est qu’une leçon –le plus souvent involontaire- et après c’est tellement mieux.

Alors, dissoudre cette illusion tenace qu’est l’ego2: oui, mais pas parce que la religion nous y incite, plutôt parce se départir de l’ego c’est se départir de nos limites.
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1. La religion occupe une strate supérieure du mental. Et de même que le mental voit tout en mode binaire/duel (ce qui l’empêche de percevoir l’unité qui englobe les 2 opposés), de même pour la religion tout est soit bien soit mal ; elle est incapable de percevoir l’unité derrière qui est si grande qu’elle englobe le bien ET le mal. Par conséquent le mental (et la religion) est à jamais INCAPABLE de savoir ce qu’est Dieu. 2. Sans ego on ne retourne pas à l’indifférenciation primordiale; on reste individualisé mais c’est cent fois mieux qu’avec.











Question de vocabulaire


Ami lecteur je te salue

Une de mes amies, blogueuse depuis peu, se dit matérialiste, mais je crois qu’il s’agit de ce que j’appelle «une matérialiste de circonstances», les circonstances l’ayant poussée là plutôt qu’ici. Mais cette description est susceptible de correspondre à un certain nombre de ceux qui me lisent. Sa question, très intéressante, pourrait donc intéresser plusieurs de mes lecteurs. Aussi ai-je décidé d'y répondre par un article que tous peuvent lire.

C’est vrai que pour expliquer des notions qui me sont familières, j’utilise un vocabulaire «spiritualiste» qu’un matérialiste ne comprend pas nécessairement; même un «vrai spiritualiste» ne comprend pas nécessairement non plus car je ne suis pas vraiment spiritualiste; pour moi ce qui importe, c’est l’être humain, qu’il soit spiritualiste ou non.

Mais je suis bien d’accord que pour pouvoir comprendre ce que j’essaie d’expliquer, on doit absolument savoir quel mot j’utilise pour tenter d’expliquer telle notion. Or, c’est long et complexe à dire; c’est en fréquentant ce blog que l’on se familiarise peu à peu avec les termes utilisés. Mais voici quelques notions de base, en commençant par deux termes fondamentaux: l’âme et le mental.

«L’Homme est un être de transition» écrivait Sri Aurobindo il y a un siècle. Transition entre l’animal dont il est issu, et sa nature divine (l’âme), qui est encore à découvrir (c.a.d. que ce n’est qu’un potentiel chez lui). L’Homme, être mental, est donc à cheval entre deux façons d’être complètement différentes. Un porc est un porc et il ne lui viendrait jamais à l’idée qu’il puisse être un rat ou une marmotte; pour lui sa nature porcine est évidente car elle s’impose à lui sans lui demander son avis.

Chez l’Homme cependant, c’est tout à fait différent. Il est tiraillé entre son corps d’origine animale (évidente, et prouvée par la science) et une âme d’origine divine (qu’il pressent plus qu’il ne la connaît). Entre les deux est le mental, faculté remarquable sous certains aspects, et très limitative sous d’autres. Décidément, l’être humain occupe une position inconfortable et il est tout à notre avantage d’aller à la prochaine étape de l’évolution.

Le mental, qui est très progressiste, est ainsi fait qu’il a absolument besoin d’un problème à résoudre pour trouver la solution, et ainsi pouvoir progresser (cf. Trouver la solution). De plus, le mental est incapable de voir les êtres et les choses tels qu’ils sont (et dire que la science est basée sur le mental; enfin…). L’Homme ne peut voir qu’une APPARENCE de réalité telle que lui montre ses lunettes mentales déformantes. La «réalité réelle» lui échappe donc complètement. Il ne voit pas LE monde, mais seulement un monde très humain (de la même façon qu’un chat ne voit pas LE monde, mais seulement un monde très félin).

Un être de transition, c’est quelqu’un qui va de là à là. La science nous dit très bien d’où on vient, mais où on va… là mystère (elle croit même que l’évolution s’arrête à l’Homme et qu’il va progresser indéfiniment –à moins qu’il ne disparaisse). Donc pas de réponse de côté-là. La spiritualité a une réponse très intéressante (mais est-ce vrai, ça reste à vérifier; et ça, chacun doit le faire individuellement –néanmoins elle offre des moyens pour le vérifier).

Elle nous apprend que tout (absolument tout –minéral, végétal, etc.) est d’origine divine –puisqu’il n’y a que le divin et rien d’autre- mais que seulement l’être humain est capable de Le1 découvrir (puisqu’il a le développement mental nécessaire). Notre véritable nature (inconnue et inconsciente) est donc divine; je l’appelle notre «être central» pour souligner son importance –car sans lui nous n’existerions même pas; le mental l’appelle notre âme. Comme elle est d'essence divine, elle a tous les attributs du divin. C’est donc tout à notre avantage de devenir conscient de notre véritable nature (voir l’histoire du lionceau dans Tu es éternel).

La science et la spiritualité sont toutes deux basées sur l’expérience, tandis que la religion est basée sur le dogme. Il y a plusieurs semaines une franco-brésilienne, très catholique, me disait qu’elle ne voyait pas d’opposition entre religion et spiritualité. Or pour moi, la différence est de taille, et si on peut me dire plutôt spiritualisant, je ne suis pas du tout quelqu’un de religieux. En fait la différence est simple lorsqu’on connaît l’être humain (et ce blog a justement pour but de favoriser une meilleure «Connaissance de soi»).

La religion (TOUTES les religions) occupe une strate supérieure du mental; en quelque sorte, c’est le mental qui regarde un plan plus divin. La spiritualité (les traditions spirituelles des différents pays) se situe par définition à un niveau spirituel et divin, très supérieur au mental, où on sait avec certitude qu’on est une âme éternelle.

Mais un article d’une page, c’est très peu pour expliquer certaines notions intéressantes. Le mieux est de lire les divers textes du blog à ton rythme propre. De cette façon, ami, tu te familiariseras sans t’en rendre compte avec des notions qui augmenteront ta CONNAISSANCE DE SOI.

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1. Je n'aime pas le mot Dieu car à travers les âges les Hommes ont commis tellement de stupidités en Son nom; je préfère le mot "divin".







Souvenir en black & blanc







Ami lecteur je te salue

J’avais environ 3 ans lorsque je pris le tramway pour la première fois avec maman pour aller je ne sais plus où (à cette époque on voyait encore des tramways dans les rues de Montréal). Il était bondé, mais maman parvint à dénicher une place libre à l’arrière. C’est là que je vis l’homme. Il était très différent de tous ceux que je connaissais. Il avait dû lui arriver quelque chose car il était tout noir. Je le dévisageais probablement parce que je me souviens que maman m’a dit que c’était impoli de faire cela. C’était mon premier noir et il me souriait; mon air ahuri devait probablement l’amuser. Mon premier noir, et c’était un «gentil».

Aujourd’hui cela ferait sourire, mais il y en avait si peu dans ce temps-là que c’était une chance d’en voir un. Plus tard la Nature (qui sait ce qu’elle fait, et qui aime bien ses enfants humains) allait remédier à cela: de nos jours dans tous les pays on trouve des Hommes1 de tous les pays. Comme si elle s’était amusée à mélanger tous ces humains: «Vous ne voyez donc pas que vous êtes UNE espèce?»

Un noir! Le mot nous gêne peut-être car on n’ose pas le prononcer. Les Français disent UN BLACK (c’est peut-être plus foncé que noir, qui sait?) tandis que les Américains disent pudiquement une personne de couleur (mais de quelle couleur, ça on ne sait pas). Le Canada n’est pas en reste car là, comme chez les Britanniques, on dit minorité visible (comme disait un humoriste québécois: «ça dépend de l’heure»): évidemment à minuit il est encore minoritaire, mais plus si visible.

Le mot «visible» me rappelle qu’on juge sur les APPARENCES. Et pourquoi? Tout simplement parce que nous portons tous des lunettes mentales qui déforment la réalité et ne nous montrent qu’une APPARENCE. Pas étonnant alors qu’on juge sur les apparences puisqu’on ne voit qu’elles. Mais alors, si constater qu’un Homme est blanc ou noir est accessoire et est une inévitable déformation de ce cher mental, que nous montre la réalité? Simple, qu’il soit blanc ou qu’il soit noir, un Homme est avant tout un individu de l’espèce humaine, c.a.d. un être humain, et la couleur de sa peau n’est qu’une APPARENCE superficielle qui est peut-être utile pour certaines statistiques, mais qui n’a rien à voir avec la réalité.

Quelle leçon pouvons-nous tirer de cet exemple «racial»? Élémentaire, mon cher Watson. Notre faculté principale, le mental, tout utile qu’il soit, est bien INCAPABLE de voir la réalité des êtres et des choses (tout comme un chat ne perçoit pas la réalité des choses, mais seulement un monde très félin). Nous devons donc aller à la prochaine étape de l’évolution (si le mental est limitatif pour toi, bien sûr; sinon, bonne continuation des APPARENCES). Puisque le mental est INCAPABLE de voir la réalité des choses2, il faut donc qu’il laisse la place à quelque chose qui le peut. Et pour cela qu’il se taise! C’est ici que la spiritualité peut nous aider.

À travers les siècles, des traditions spirituelles de plusieurs pays ont aussi noté l’incapacité du mental à percevoir la réalité, et donc ont développé quelques méthodes très efficaces pour obtenir son silence afin d'accéder à un autre niveau de réalité. JE PARLERAI DU SILENCE MENTAL DANS UN AUTRE ARTICLE.

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1. Au moyen de la majuscule, je distingue l'être humain (Homme) du mâle humain (homme); Homme et homme sont donc deux mots distincts. 2. Par exemple, la science (qui est très efficace mais aussi très limitative) est basée sur notre facullté mentale; or nous avons vu que le mental DÉFORME ce qu'il regarde, et est INCAPABLE de voir la réalité. Elle a même des "preuves" (car elle a mesuré avec précision) que l'Homme est nocif au bien-être de la planète. Or, lorsqu'on sort (temporairement) du mental, et qu'on accède à un autre niveau de RÉALITÉ, une des premières chose qu'on voit c'est que ce n'est pas vrai (Maintenant tout est différent, et pourtant tout est resté le même -proverbe zen).









L'être éternel








Ami lecteur je te salue

Il y a un an j’ai raconté ce qui m’était arrivé lorsque j’avais eu un AVC en 1990 (auparavant je n’en avais dit que quelques bribes à de rares proches.
Voir récit). Depuis cette publication, j’ai reçu tellement de lettres d’hommes et de femmes qui disent avoir eu une NDE (Near Death Experience –expérience de mort imminente) ou qui voulaient avoir plus de détails sur telle ou telle partie de l’expérience, que je n’ai pu que constater un intérêt assez généralisé, un questionnement ou une curiosité pour le sujet de la fin de la vie (ou plutôt ce qu’on appelle ainsi). Cela m’encourage à raconter cette autre histoire (authentique aussi). Je me suis dit alors: «peut-être que le temps est venu de dire cela». Alors je vais dire la chose telle que c’est arrivé; à chacun ensuite de prendre ce qui peut l’aider. En fait j’avais 11 ans lorsque c’est arrivé (dans des circonstances tragiques) et je ne l’ai jamais raconté –à part une personne.

Il s’agit de la façon sans ménagement dont j’ai appris la mort de maman. À cette époque maman était à l’hôpital depuis près d’un an, souffrant d’une maladie parfaitement guérissable aujourd’hui, mais mortelle alors, l’artériosclérose. Ce dimanche-là, je servais la messe (dans une église que je ne nommerai pas) quand le sacristain me fait signe de venir le rejoindre, et là me dit sans aucune précaution: «On vient d’avoir un appel de l’hôpital: ta mère est morte».

Un garçon de 11 ans, n’est-ce pas. J’étais dans la sacristie et je pleurais si fort que je suis bien certain que tout le monde dans l’église pouvait entendre. L’expérience, la voici (je n’ai compris ce que cela signifiait que des années plus tard –et très graduellement): immédiatement il s’est produit une sorte de dissociation.

J’étais le petit JG qui pleurait très fort et en même temps il y avait ce très grand être (peut-être 3m) qui se tenait derrière et plus haut (invisible) ET QUI ÉTAIT MOI (j'ai mis des années à comprendre comment c'était possible). Ce qui prédominait dans cet être, c’était son éternité et son immense compassion. Une éternité solide qui peut tout absorber et que rien ne peut toucher; une compassion qui voit, et comprend tout ce qu’il voit. Et une vision que je ne comprends pas (même aujourd’hui): comme si les murs de cette église étaient transparents; il pouvait voir très loin tout autour, sans se retourner.

Il était là à regarder le petit JG qui pleurait, pleurait, et de lui émanait une telle compassion. Puis l’expérience a passé et tout a disparu. Ça n’avait duré que quelques secondes, et pourtant ça détermine toute ma vie. Je n’ai jamais revu cet être, mais… j’ai traversé toutes sortes de choses dans cette vie, et j’ai toujours senti que «je suis à l’abri» et qu’il ne pouvait rien m’arriver de fâcheux (une sorte de sécurité absolue, pourrait-on dire).

Cette expérience que je raconte ici + celle de l’AVC sont les deux principales, mais non les seules cependant. Aussi loin que je me souvienne, il m’est arrivé des «choses», le plus souvent souriantes, parfois triomphales (comme si l’esprit prédominait triomphalement sur la matière), mais le plus souvent sans sentiment particulier (libéré des sentiments pourrait-on dire). Dans La mouette, remplace Paul par Jigé, et tu auras un exemple de ces «expériences».

Je n’aime pas beaucoup parler de moi. Après tout, je suis si ordinaire, si peu important. Mais avec les années j’ai appris à parfois mettre en avant le petit individu que je suis pour fournir un exemple à tous les autres individus que je suis. Pour moi il est évident que toutes ces choses (ces «pouvoirs» comme dit le mental1) relèvent de LA VRAIE NATURE de chacun et que cette nature est divine. POTENTIELLEMENT. Cette vraie nature, on ne la connaît pas, elle inconsciente. C.a.d. que si on veut la trouver, on doit la chercher sérieusement. C'est NATUREL, mais on ne connaît pas encore notre véritable NATURE(L). Autrement dit, ce grand être éternel et rempli d’amour, c’est la vraie nature de chacun.

D’où ce blog consacré à la connaissance de soi. Si chacun SAVAIT qu’il est beaucoup plus que ce qu’il croit qu’il est, nous, humains, bâtirions un monde très différent de ce qu’il est maintenant. Si nous savions de façon certaine que notre bonheur dépend de tous les autres, nous ferions tout pour la connaître, cette vraie nature. Notre vraie nature (le SOI) est UN avec les autres. Tout ce qui arrive à «l’autre», c’est à «moi» que ça arrive (en fait lorsqu’on devient conscient du SOI il n’y a plus ni moi ni autre puisqu’il n’y a que le Soi et qu'il est un avec tous). Un peu comme UN corps composé de nombreux organes: si le cœur empoisonne l’estomac, c’est tout le corps qui meurt (donc le cœur aussi).

Alors, c’est tout à l’avantage de chacun de «faire aux autres ce que tu aimerais que les autres te fassent».
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1. Le mental appelle «pouvoir» tout ce que lui est incapable de faire, et il le qualifie de SUR-NATUREL puisque le NATUREL, il prétend le connaître.















Le déséquilibre




Ami lecteur je te salue

Dans un texte précédent, alors que je parlais du Yin-Yang, j’ai expliqué que le Un1 (l’origine primordiale de toutes choses) s’était en quelque sorte divisé2 en deux forces complémentaires (= qui se COMPLÈTENT, c.a.d. que l’une ne peut exister sans l’autre) pour devenir dynamique, et ainsi pouvoir créer. Mais que se passerait-il si par impossible un seul de ces deux pôles prenait une telle ascendance sur l’autre qu’il en résulterait une soumission totale de celui-ci?

Il y a quelques jours, l’Afghanistan (pays musulman majoritairement sunite avec 15% de chiites) a prouvé qu’elle était rétrograde en proposant de décréter6 que l’homme est supérieur à la femme; conséquences directes: la femme ne peut sortir de la maison qu’avec la permission de son mari, ne peut pas étudier ou fréquenter d’écoles, est obligée de «faire l’amour» quand son mari en a envie, perd ses enfants en cas de divorce, bref, elle n’a aucun droit. Pourquoi combattre les Talibans, c’est TOUT LE PAYS qui est archi conservateur (je plaisante, bien sûr: il y a dans ce pays des gens qui valent la peine qu'on se batte pour leurs droits. Et puis, il n'y a que très accessoirement tel ou tel pays; en réalité, la Terre est notre environnement à tous).

Récemment j’ai écrit un article sur le yin-yang, disant que le yang (masculin) est égal et complémentaire du yin (féminin). Ce que ce pays veut déclarer avec ce projet de loi rétrograde, c’est que le yang est tout et que le yin n’est rien. Essayez donc de faire fonctionner une batterie avec un pôle positif seulement.

Si l’on examine la situation actuelle, on ne peut que faire une sombre constatation: les sociétés humaines excessivement masculinisées que nous voyons un peu partout sur la Terre sont une source de déséquilibre. Les femmes ont donc cent fois raison de militer pour «être l’égale de l’homme» (c’est un très pauvre objectif, mais elles sont encouragées dans ce sens par l’Évolution même, et cela mènera là où elles n’ont jamais pensé aller3). En regardant nos sociétés, on se rend compte du déséquilibre actuel, des lignes de force en jeu et des faiblesses qui empêchent encore ce qui veut naître.

Dans un autre article j’ai expliqué que le mental pour pouvoir
trouver une solution valable a absolument besoin de commettre des erreurs. Comme toute chose a un côté positif, espérons que les afghans apprendront quelque chose de leur erreur. Sinon c’est les autres sociétés qui apprendront de «l’erreur afghane»4.

Dans l’économie de la Nature, tout déséquilibre appelle (et mène à) un équilibre nouveau. Par exemple, on voit que les multiples sociétés occidentales ont tellement perdu le contact vivant avec la tradition chrétienne que leurs membres en sont réduits à chercher une conception acceptable de la vie5 dans une tradition étrangère ou une autre. Si on comprend la Nature, on sait que la graine dans la terre, pour pouvoir perpétuer la vie et germer doit d’abord pourrir. Aujourd’hui les occidentaux en sont à cette époque terrible de ténèbres, qui cache pourtant la promesse d’une nouvelle naissance POUR TOUS LES HOMMES (puisque l’influence occidentale se fait sentir sur toute la Terre).

Les peuples occidentaux ne sont pas meilleurs que les autres peuples. C’est TOUTE l’espèce qui va changer, sans distinction d’occidentaux ou d’orientaux. Simplement, avec eux la voie est ouverte; ils sont sur le point de remplir les conditions pour que le soleil naisse sur Terre. (Après les ténèbres de la nuit naît le glorieux astre du jour)

Un jour je dirai ce qu’il y aura après le changement.


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1. N’en déplaise aux scientifiques (qualifiés parfois de matérialistes parce qu’ils expliquent tout par la matière), il existe de nombreux plans d’existence, le plan matériel n’en étant qu’un. Et le UN (ou le divin, ou encore l’origine primordiale) est sur le plus «haut» de ces plans. D’ailleurs qu’ils me montrent quelque chose qui n’a aucune origine. 2. Cette division n’est qu’APPARENTE., c.a.d. que c’est «une illusion» dit textuellement la spiritualité. Mais c’est formidable : une illusion, ÇA SE DISSIPE, et après, on voit clair. 3. Les humains savent rarement ce pour quoi ils agissent réellement; ces femmes militent soit-disant pour leurs droits. Elles ne le savent pas mais c'est pour toute l'humanité qu'elles agissent. 4. La marche de l'humanité n'a jamais été une ligne droite harmonieuse, mais une avancée en zig-zag, l'Homme agissant, puis constatant que les conséquences sont désastreuses, ajuste son action et considère autre chose. 5. C.a.d. quelque chose qui les rendra plus heureux (au-delà du simple confort matériel). 6. APRÈS PUBLICATION, J'AI APPRIS QUE SUITE AU TOLLE MONDIAL L'AFGHANISTAN RETIRE SON PROJET DE LOI.



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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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